HALIFAX — La Nouvelle-Écosse a commencé à distribuer des trousses d’autotests pour dépister les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) dans l’espoir de réduire les obstacles liés à l’accès aux soins de santé sexuelle essentiels.
Selon le docteur Todd Hatchette, qui est spécialiste des maladies infectieuses et directeur clinique de la clinique des ITSS d’Halifax, la province constate une augmentation des taux de gonorrhée, de chlamydia et de syphilis.
À son avis, la manière la plus efficace de lutter contre cette tendance est de faciliter le dépistage.
Le docteur Hatchette souligne que comme de nombreuses ITSS n’entraînent pas de symptômes, la meilleure façon de lutter contre leur transmission est d’adopter une approche de type «rechercher et détruire».
C’est l’idée derrière le nouveau programme d’autotests qui a été lancé le mois dernier dans les régions d’Halifax et de Truro.
Les personnes qui souhaitent obtenir une trousse doivent remplir un formulaire en ligne pour vérifier leur admissibilité. Par la suite, elles recevront la trousse, dans laquelle on retrouve les instructions pour prélever l’échantillon.
L’échantillon est finalement envoyé à un laboratoire, et si le test est positif, un rendez-vous est pris avec un professionnel de la santé.
Le docteur Hatchette note qu’un programme similaire existe en Ontario, mais qu’il s’agit du premier du genre au Canada atlantique.
Au cours des trois dernières semaines, 277 trousses ont été distribuées. Les responsables de la santé travaillent à étendre le programme au reste de la province.
