PARIS — Le premier ministre Justin Trudeau devrait annoncer un financement pour soutenir les pays africains francophones et des initiatives visant à promouvoir la langue française dans la Francophonie.
M. Trudeau devrait annoncer le financement samedi, alors qu’il conclut une visite en France pour le Sommet de la Francophonie.
Le gouvernement fédéral consacrera 16 millions $ à soutenir l’accès à l’éducation, les femmes et les filles, la santé des jeunes et la sécurité des communautés dans les pays africains francophones.
Ottawa consacre également 1,6 million $ à la recherche scientifique en français, à la mobilité étudiante et à l’employabilité des jeunes ainsi qu’à l’élargissement du contenu sur une plateforme de diffusion en continu en français.
M. Trudeau a participé vendredi à une discussion informelle sur l’intelligence artificielle, tandis que les dirigeants ont tenu une session sur les défis des citoyens francophones à l’ère numérique.
Le Sommet de la Francophonie a lieu tous les deux ans et donne aux pays francophones l’occasion de discuter de la manière de promouvoir leur langue commune tout en renforçant leurs liens.
Cette année, les dirigeants se concentrent également sur la guerre en cours et en expansion au Moyen-Orient, qui affecte le Liban, un État membre de l’Organisation internationale de la Francophonie.
L’armée israélienne a demandé jeudi à la population d’évacuer une ville et d’autres localités du sud du Liban situées au nord d’une zone tampon déclarée par l’ONU, signalant qu’elle pourrait élargir une opération terrestre lancée plus tôt cette semaine contre le groupe militant du Hezbollah.
La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly s’est entretenu avec le ministre de l’Information du Liban pendant le sommet et a rencontré son homologue français pour discuter des moyens d’amener la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
Mme Joly et le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot ont aussi publié une déclaration commune dans laquelle ils dénoncent la guerre russe en Ukraine et particulièrement son impact sur les enfants.
«Nous condamnons les crimes de guerre, les meurtres, les violences sexuelles commis contre les enfants ukrainiens, les attaques contre les écoles, contre les hôpitaux, ainsi que les transferts illégaux forcés et les déportations d’enfants ukrainiens», indique la déclaration.
