WASHINGTON — Les agriculteurs de l’Île-du-Prince-Édouard pourront bientôt recommencer à exporter des pommes de terre vers les États-Unis, des mois après que le Canada a suspendu les expéditions en raison de la détection de la gale verruqueuse dans les champs de l’île.
Le ministère américain de l’Agriculture a publié jeudi un communiqué de presse indiquant que les deux pays sont parvenus à un accord.
Le département affirme que les exportations de pommes de terre de table de l’Île-du-Prince-Édouard peuvent reprendre sous certaines conditions, notamment que les pommes de terre expédiées aux États-Unis proviennent uniquement de champs qui ne sont pas connus pour être infestés par la gale verruqueuse.
Le Canada a interrompu l’exportation de pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard en novembre dernier pour éviter une interdiction américaine, et depuis, le marché continental des États-Unis est fermé à toutes les pommes de terre de l’Île. Les exportations vers Porto Rico ont repris le mois dernier.
Le Conseil de la pomme de terre de l’Île-du-Prince-Édouard a déclaré que l’industrie sur l’île avait perdu plus de 25 millions $ avant la reprise des exportations vers Porto Rico.
La gale verruqueuse est un parasite fongique qui se propage par le mouvement des pommes de terre, du sol et de l’équipement infectés, et bien qu’il ne représente aucune menace pour la santé humaine, il laisse les pommes de terre défigurées et peut diminuer les rendements des cultures.