WINNIPEG — Toutes les restrictions sanitaires mises en place pour freiner la propagation de la COVID-19 sont maintenant levées au Manitoba.
La ministre de la Santé de la province, Audrey Gordon, a affirmé que chaque personne pourra prendre ses propres décisions pour la suite des choses, notamment concernant le port du masque.
En effet, le masque n’est plus obligatoire dans la province, sauf dans les établissements du réseau de la santé.
Mme Gordon a aussi mentionné que les gens devraient respecter les choix des autres pendant cette période de déconfinement.
Le gouvernement du Parti progressiste-conservateur a annoncé des assouplissements aux mesures sanitaires dès le mois dernier, quand le nombre d’hospitalisations a commencé à diminuer.
Le médecin-hygiéniste en chef du Manitoba, le Dr Brent Roussin, a indiqué qu’il continuera à fournir des recommandations aux citoyens, mais que ces derniers pourront décider s’ils désirent continuer à porter le masque ou s’ils sont prêts à participer à de grands rassemblements.
«Nous savons que les restrictions ont porté un coup dur à la santé et au bien-être de beaucoup d’entre nous, mais nous savons aussi que cette transition risque d’entraîner un autre type de stress et d’anxiété pour certaines personnes», a reconnu le Dr Roussin dans un communiqué publié lundi.
«C’est un processus que chacun doit suivre à son propre rythme, et nous devons nous rappeler de nous soutenir les uns les autres pendant cette période.»
En outre, les ordres de santé publique qui restreignaient les déplacements dans le nord du Manitoba ne sont plus en vigueur.
Il n’est plus obligatoire de s’isoler après avoir contracté la COVID-19, mais la province continue de recommander aux personnes infectées de rester chez elles pendant cinq jours à partir de l’apparition des symptômes.
L’opposition néo-démocrate a critiqué le plan de déconfinement du gouvernement, comme elle l’avait fait pour sa gestion de la pandémie.
«Pendant que les progressistes-conservateurs délaissent leurs responsabilités en parlant toujours au conditionnel, les travailleurs de première ligne, les petites entreprises, les communautés et les familles prennent les choses en main», a affirmé la porte-parole en matière de santé du NPD, Uzoma Asagwara, par voie de communiqué.