OTTAWA — Un affrontement potentiel sur le bœuf canadien traité aux hormones apparaît comme un point de friction dans les négociations sur un accord de libre-échange entre le Canada et le Royaume-Uni, qui s’ouvrent officiellement.
La secrétaire d’État au Commerce international du Royaume-Uni, Anne-Marie Trevelyan, et son homologue canadienne, Mary Ng, ont annoncé jeudi le début des négociations à Ottawa lundi prochain.
Le Royaume-Uni et le Canada ont déjà négocié un accord commercial provisoire pour remplacer l’Accord économique et commercial global, que le Canada a conclu avec l’Union européenne.
Mais la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, après son référendum sur le «Brexit», a entraîné sa sortie de cet Accord économique et commercial global fin 2020.
Le Royaume-Uni et le Canada ont alors conclu un accord provisoire qui maintenait en vigueur les principaux éléments de l’accord européen, notamment l’élimination des droits de douane sur 98 % des exportations canadiennes.
Mais dans une entrevue avec La Presse Canadienne, Mme Trevelyan confirme que son gouvernement ne ferait aucun compromis qui autoriserait l’importation de bœuf canadien traité aux hormones.