MONTRÉAL — Une entente de principe est finalement intervenue pour le renouvellement de la convention collective des 26 000 professionnels à l’emploi du gouvernement du Québec, membres du SPGQ.
Le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) était l’un des rares syndicats à n’avoir toujours pas réussi à s’entendre avec Québec.
C’est encore le cas pour la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) et le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). La Fédération de la santé de la CSQ n’a toujours pas d’entente sectorielle non plus.
Les conventions collectives des secteurs public et parapublic étaient échues depuis le 31 mars 2023.
L’entente de principe du SPGQ est intervenue dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle sera maintenant soumise à une instance intermédiaire du syndicat. Puis, le cas échéant, les membres du SPGQ seront appelés à se prononcer, plus tard au mois de juin, dans le cadre d’un vote en ligne, a-t-on précisé vendredi.
L’entente porte à la fois sur les questions salariales et les conditions de travail. Pour ce syndicat des professionnels comme pour celui des fonctionnaires, la question du télétravail était l’un des principaux points en litige.
«Nous sommes heureux d’en être arrivés à une entente de principe et c’est maintenant à nos instances d’en prendre connaissance et de l’accepter ou non», a fait savoir le président du SPGQ, Guillaume Bouvrette.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, s’est réjouie de cette entente de principe, «qui permettra d’améliorer les conditions de travail de plus de 25 000 professionnels du gouvernement».
«Nous avons donc maintenant des ententes avec 80 % de salariés des secteurs public et parapublic. On continue», a-t-elle ajouté.
Ces professionnels occupent par exemple des postes d’analystes en informatique, d’inspecteurs, de comptables, de biologistes.
