MONTRÉAL — L’individu qui a été appréhendé au Cégep de Valleyfield, tôt vendredi matin à la suite d’une agression à l’arme blanche subie par une employés de l’établissement, était toujours à l’hôpital en début d’après-midi vendredi et il était toujours impossible de savoir à quel genre d’accusations il pourrait faire face.
«Il est encore à recevoir des soins appropriés à son état et quand son état va le permettre, on va le rencontrer, mais on n’est pas rendu là encore pour l’instant», a confié la sergente Catherine Bernard, de la Sûreté du Québec, en entrevue téléphonique.
Le suspect était visiblement perturbé: des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent qu’il était complètement nu et plutôt chancelant lorsque les policiers l’ont appréhendé.
Quant à la victime, une employée de l’établissement dans la quarantaine, elle n’a pas été gravement blessée et elle reposait toujours à l’hôpital dans un état stable.
Incendie maîtrisé
L’agression avait été suivie d’un incendie dans l’établissement, mais celui-ci était complètement maîtrisé en début d’après-midi. «On a repris l’enquête sur cet incendie étant donné que la cause est inconnue. Un technicien en scènes d’incendie va se rendre sur place pour en éclaircir la cause», a précisé la sergente Bernard.
Il était donc toujours impossible de savoir en début d’après-midi si l’incendie était lié à l’agression ou non.
Les policiers avaient été appelés au sujet d’une agression commise au cégep, situé à Salaberry-de-Valleyfield, vers 6h15 vendredi matin, une heure à laquelle il n’y a pas d’étudiants et très peu d’employés dans l’établissement. Un périmètre avait été érigé jusqu’à ce qu’ils appréhendent le suspect.
Cours suspendus
Les cours et les activités du cégep ont été suspendus pour la journée, mais certains cours en formation continue ont tout de même été donnés en ligne. Les autres établissements liés au cégep, soit les centres d’études de Vaudreuil-Dorion et de Saint-Constant, sont demeurés ouverts.
La direction de l’établissement invite les étudiants qui en ressentiraient le besoin à s’adresser au service psychosocial de l’institution et a indiqué qu’une ligne d’urgence spéciale serait déployée par le Programme d’aide aux employé(e)s pour ceux-ci.
