Un Néo-Écossais est accusé de 13 chefs liés aux armes à feu

La Presse Canadienne
Un Néo-Écossais est accusé de 13 chefs liés aux armes à feu

PORT HAWKESBURY, N.-É. — Un Néo-Écossais de 36 ans qui était déjà accusé à la suite d’une manifestation anti-masque devant le domicile du médecin-hygiéniste en chef de la province fait maintenant face à 13 accusations liées aux armes à feu, pour un incident distinct.

Lors d’une brève audience à Port Hawkesbury, lundi, il a été décidé que Jeremy Mitchell MacKenzie serait accusé de 12 chefs pour des événements liés aux armes à feu à Pictou, le 6 juin, et d’un autre chef d’accusation pour un événement survenu le 27 juin à Port Hawkesbury.

En janvier dernier, lors d’une perquisition à la résidence de M. MacKenzie à Pictou, des policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avaient trouvé cinq armes à feu à autorisation restreinte, des chargeurs prohibés, des gilets pare-balles et des munitions.

La GRC avait amorcé son enquête le 10 janvier après la publication en ligne d’une vidéo montrant un homme brandissant une arme de poing à Whycocomagh, en Nouvelle-Écosse.

M. MacKenzie fait notamment face à trois chefs d’accusation d’usage négligent d’une arme à feu et trois chefs de possession non autorisée d’une arme à feu.

L’accusé, qui utilise en ligne le surnom de «Raging Dissident», avait également été accusé en mars dans le cadre d’une manifestation anti-masque devant la résidence du médecin-hygiéniste en chef de la Nouvelle-Écosse, le docteur Robert Strang.

Relativement à cette affaire, M. MacKenzie et Morgan May Guptill, âgée de 31 ans, font face à des accusations de harcèlement criminel, d’intimidation d’un professionnel de la santé, de méfait et de communications harcelantes. M. MacKenzie doit d’ailleurs comparaître mardi à Dartmouth dans ce précédent dossier. 

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