Un organisme présidé par un Canadien demande au Vatican d’évincer les agresseurs

La Presse Canadienne
Un organisme présidé par un Canadien demande au Vatican d’évincer les agresseurs

SAINT-JEAN — Une organisation internationale présidée par une personne canadienne est à Rome cette semaine pour faire pression sur les autorités du Vatican afin que l’Église adopte une politique de «tolérance zéro» à l’égard des agresseurs sexuels au sein du clergé catholique.

Gemma Hickey, qui est né et réside à Terre-Neuve, préside le conseil d’administration de l’organisme à but non lucratif «Ending Clergy Abuse», qui milite pour que l’Église adopte des règles universelles exigeant que tout prêtre ou diacre reconnu coupable d’agression sexuelle soit démis de ses fonctions de manière permanente.

Gemma Hickey et d’autres membres de l’organisme ont rencontré mercredi des responsables du Conseil pontifical pour les textes législatifs, le «ministère» de la Curie romaine qui veille au droit canonique.

Selon Gemma Hickey, les émissaires de l’organisme ont discuté avec les autorités vaticanes des changements proposés, qui entraîneraient la destitution permanente de tout clerc reconnu coupable, en vertu du droit canonique, d’un seul acte d’agression sexuelle sur un enfant ou une personne vulnérable.

Le Vatican avait approuvé en 2002 une telle politique adoptée par l’Église américaine, qui s’est longtemps distinguée comme la plus sévère de l’Église catholique.

L’organisme «Ending Clergy Abuse» demande maintenant au Vatican d’adopter cette politique partout dans le monde.

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