Lassés, frustrés, dégoutés, exaspérés…
En tant que citoyen du secteur des Quatre-Vents dans le quartier Saint-Luc, il est difficile de trouver les mots exacts face à la situation actuelle.
Le 2 février dernier, par le biais des réseaux sociaux, nous fûmes informés de l’implantation d’une nouvelle école primaire dans notre secteur. Il s’agit d’une troisième école dans un rayon de moins de 1 kilomètre.
Bien que ce soit à première vue une excellente nouvelle, personne du voisinage n’était informé de cette démarche de la Ville et du Centre de services scolaire des Hautes-Rivières (CSSDHR). Aux dernières nouvelles, les sites à l’étude pour cette école se situaient sur la rue Jean-Talon et sur l’île Sainte-Thérèse. Jamais le secteur adjacent au boisé des Colibris n’avait été mentionné.
Pourtant, force est de constater que ce secteur est loin d’être optimal pour l’implantation d’une école primaire car :
1- La grande majorité des élèves de la nouvelle école auront besoin d’un transport par autobus scolaire pour aller à l’école. L’école sera à plus de 300 m des résidences les plus proches.
2- La rue des Colibris est actuellement un corridor piétonnier qui sera encombré matin et soir par une vingtaine d’autobus scolaire en transit.
3- Le secteur visé par la nouvelle école est un boisé non protégé, actuellement emprunté par le voisinage comme lieu de promenade, piste de vélo et de fatbike, et même piste de ski de fond.
En somme, la Ville décide de construire une école sans se soucier de l’environnement, des principes de mobilité durable et de ses propres politiques, dont la Politique de l’arbre que le présent conseil, majoritaire à l’Équipe Bouchard, s’époumone à vanter les vertus. D’ailleurs, la Ville et la CSSDHR ne se gênent pas dans leurs communiqués à user d’écoblanchiment en utilisant des termes tels que durables, verts et écoresponsables pour justifier leur décision. Ils utilisent également le terme friche pour décrire le boisé qui sera détruit, alors qu’une simple visite du site montre qu’il s’agit du prolongement du boisé des Colibris, et non d’un territoire laissé à l’abandon.
Afin d’en savoir plus sur cette décision, plusieurs d’entre nous se sont tournés vers notre conseillère de district, Jessica Racine-Lehoux, par courriel et sur les réseaux sociaux. Nous attendons toujours une réponse. D’autres ont interpellé des membres de l’Équipe Bouchard. Certains d’entre eux, sous le couvert de l’anonymat, ont affirmé ne pas être d’accord avec ce choix d’emplacement et que cette décision a été prise par le cabinet de la mairesse, composé de non-élus.
Il semble qu’il est trop difficile de s’expliquer pour la Ville et sa mairesse. Pourquoi cet emplacement? Pourquoi pas les autres? Les citoyens ont le droit de savoir. Que deviendra l’ancien site du centre St-Georges? Est-ce qu’il a été promis à des développeurs?
Nous comprenons qu’il est plus simple de mettre la population devant le fait accompli. Nous vous rappelons qu’une gouvernance de style autocrate a toujours été un désastre sur le plan urbanistique et municipal. La Ville de Laval en fut un excellent exemple. Espérons que Saint-Jean-sur-Richelieu ne soit pas la digne successeure.
Guillaume Lemieux, auteur et signataire
Cette lettre est également cosignée par 69 autres résidents du secteur des Quatre-Vents (en ordre alphabétique):
Maryse Barsalou
Hélène Beaudet
Sandra Bélanger
Véronique Bélanger
Patrice Bénard
Véronique Birca
Michel Blanchet
Daniel Bordeleau
Denis Bordeleau
Frederic Bordeleau
Jonathan Bordeleau
Pierre Caron
Maryline Charbonneau
Caroline Chaput
Marc-Mathieu Christin
Caroline Côté-Larose
Carole Coulombe-Roy
Pascale Coutu
Isabelle Couture
Kevin Cummings
Regis Dahany
Guillaume Demers
Benoit Desormeaux
Johane Desranleau
Luc Desranleau
Marie-Ève Docquier
Geneviève Dubé
Christian Dufour
Geneviève Dulac
Jacob Fortier
Julie Fortier
Stéphanie Franche-Lombart
Julie Garneau
Marc Gilbert
Mathieu Gilbert
Fay Grammatikakis
Geneviève Groleau
Chantal Hamon
Di Thai Hua
Sébastien Laflamme
Stéphanie Lagacé
Martin Lalumière
Dominic Lambert
Catherine Lebrun
Sindy Lequin
Pierre-Luc Longtin
Annie Lord
Martin Lussier
Valérie Malette
Julie Marcil
Manon Marcoux
Carlos Montessinos
Marie-Ève Morin
Yannick Ouellet
Virginie Perron
Mélanie Pierre
Karine Ramsay
Michael Raymond
Marie-Ève Rheault
Thérèse Rhéaume
Sandra Rouxel
René Roy
Sophie Roy
Karine Smith
Lily-Rose Smith Gilbert
Leila Souley
Stéphanie Théroux
Annie Tremblay
Jacqueline Venne
J’approuve l’emplacement.. Un environnement favorable . Contrairement à l’école La Providence dans un milieu toxique. Avec un taux de taxe de 7.5%, c’est ce que je peux offrir à la CSSHR.. Je n’ai plu d’argent.. Chu plus capable..