Lorsqu’il s’agit de produits alimentaires, la question de l’emballage en est une de taille. Le plus souvent, il est impossible de simplement l’écarter ou le bannir. Emballer les aliments ne relève pas de la seule fonction du transport. Salubrité, conservation des matières périssables, ou même consommation en sont des points importants. Si certains aliments réussissent peuvent être réunis pour former eux-mêmes leur contenant comme, par exemple dans les cornets de crème glacée, c’est loin d’être le cas de toutes les propositions alimentaires sur le marché. Ni de tous les lieux où il est possible de se les procurer. À la crèmerie, la proposition crème glacée dans un cône pour apporter est une belle option sans déchet. À l’épicerie, elle est ridicule. Heureusement, certains emballages ont une longueur d’avance sur les autres.
Les matières recyclables ou recyclées
Une matière qui ne finit pas à la poubelle est une matière qui continue de participer au cycle de la vie. Comme on le dit si bien en chimie : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Une matière qui ne se recycle pas est une matière en attente que le temps passe. Et, elle est souvent très patiente. Certaines d’entre elles peuvent être en dormance pendant des milliers d’années avant d’être naturellement transformée par la nature. Au rythme où nous utilisons des emballages alimentaires, cela porte à réflexion.
Les matières recyclables ou recyclées sont des matières pour lesquelles les scientifiques ont mis au point des méthodes de transformation afin qu’elles ne s’accumulent pas dans la nature et que les ressources qui les composent soient à nouveau disponibles à l’utilisation.
Les matières biodégradables
Encore mieux que le recyclage, la biodégradation, lorsqu’elle est rapide, est une façon active pour les matériaux de circuler dans le cycle de la transformation. Elle se fait directement dans la nature, comme l’indique son préfixe « bio » et, autre avantage non négligeable, elle dégrade la matière en ressources premières naturelles et non pas en sous-produits auxquels il faut trouver une nouvelle utilisation tel que le permet le recyclage. La biodégradation, c’est comme faire peau neuve, presque un retour en arrière pour la matière.
Les matières à base de ressources renouvelables
Une autre option pour un choix d’emballage plus écologique est de favoriser les matériaux de sources renouvelables comme le bambou. Les matériaux renouvelables, surtout ceux qui ont subi peu ou pas de transformations, participent d’autant plus au cycle de la transformation qu’elles en sont un élément clé. Leur « fabrication » ou croissance dans la nature aide au maintien des facteurs qui favorisent une nature en santé.
Parmi les choix d’emballages, on retrouve de plus en plus de propositions qui prennent l’écologie en compte, sans ignorer les besoins particuliers de l’industrie alimentaire. S’ils ne sont pas tous parfaits d’un côté environnemental, les choisir reste un geste hautement écologique. Cela montre l’intérêt qu’il y a dans ce domaine et favorise l’innovation d’emballages encore plus respectueux de l’environnement.