Daniel Sprong veut rester plus d’une saison avec les Canucks

Gemma Karstens-Smith, La Presse Canadienne
Daniel Sprong veut rester plus d’une saison avec les Canucks

VANCOUVER — Le parcours de Daniel Sprong dans la Ligue nationale de hockey (LNH) a été sinueux. Et malgré le contrat d’une saison qu’il a signé cet été, il espère que son séjour avec les Canucks de Vancouver sera plus qu’un simple arrêt au puits.

«J’espère que [mon passage avec les Canucks] ne durera pas juste une année, a dit Sprong lors d’une visioconférence, lundi. Je peux me projeter ici à long terme et ça m’excite vraiment.»

Les Canucks n’ont pas dévoilé les détails financiers de l’entente, mais plusieurs informateurs ont révélé un salaire de 975 000 $ US.

Les Canucks seront la sixième équipe de Sprong dans la LNH depuis qu’il a été repêché par les Penguins de Pittsburgh en 2015.

L’attaquant de six pieds et 195 livres a inscrit 18 buts et totalisé 43 points en 76 matchs avec les Red Wings de Détroit lors de la dernière saison. Il a aussi porté les couleurs des Penguins de Pittsburgh, des Ducks d’Anaheim, des Capitals de Washington et du Kraken de Seattle.

Lorsqu’il s’est retrouvé sur le marché des joueurs autonomes cet été, il avait confiance de trouver preneur au bon prix. Il a donc admis que quand l’offre attendue ne s’est pas présentée à l’ouverture du marché, le 1er juillet, il a été surpris.

«C’était un peu un électrochoc, mais en même temps, je pense que c’est aussi une bonne motivation, ça met de l’huile sur le feu», a lancé Sprong.

Finalement, les Canucks lui ont tendu la main, et un appel de l’entraîneur-chef Rick Tocchet a scellé l’accord.

«Il y avait d’autres équipes, mais je me suis senti le plus à l’aise et le plus heureux avec les Canucks après les appels téléphoniques, ç’a rendu ma décision très facile à la fin», a-t-il déclaré.

Tocchet, qui a mis la main sur le trophée Jack-Adams à titre de meilleur entraîneur-chef du circuit au terme de la dernière saison, avait déjà travaillé avec Sprong. Il était entraîneur adjoint avec les Penguins lors du passage de Sprong en Pennsylvanie.

Sprong connaît également le président des opérations hockey des Canucks Jim Rutherford et le directeur général Patrik Allvin, qui étaient tous les deux dans l’organisation des Penguins lorsqu’il a été repêché.

«Ils m’ont repêché, ils croyaient en moi dès l’instant où j’ai été repêché, a dit Sprong.

«Je crois que depuis ce moment, j’ai gagné en maturité. Mon jeu s’est développé. Il y a encore des aspects de mon jeu que je veux améliorer. On en a parlé au téléphone, la façon dont on va travailler là-dessus. Ça va me mener à de meilleures opportunités, et, espérons-le, à plus de succès pour l’équipe et moi.»

Né à Amsterdam, aux Pays-Bas, Sprong et sa famille ont déménagé à Montréal quand il avait sept ans pour qu’il ait de meilleures opportunités au hockey. Il s’est démarqué avec les Islanders de Charlottetown, menant l’équipe avec 88 points en saison et 11 autres en séries éliminatoires.

Mais le passage chez les professionnels n’a pas toujours été facile.

Malgré le fait qu’il ait inscrit 85 buts et ajouté 74 mentions d’aide en 344 matchs de saison dans la LNH, Sprong a joué en moyenne 11 minutes 57 secondes par rencontre.

Un manque de confiance de ses entraîneurs dans certaines situations de jeu a peut-être eu un impact sur son temps de jeu, a-t-il reconnu, soulignant que son jeu défensif n’a pas toujours été solide.

«On va travailler là-dessus à Vancouver, pour gagner la confiance et être fiable dans ces situations, a-t-il déclaré. J’y travaille cet été.»

La touche offensive de Sprong complémentera l’attaque des Canucks, qui compte déjà sur le joueur de centre J.T. Miller, qui a terminé la saison dernière avec 103 points, et l’ailier droit Brock Boeser, qui a inscrit 40 buts.

En plus de travailler sur son jeu défensif, Sprong a déclaré qu’il veut améliorer son tir cet été pour maintenir sa production offensive.

«Il ne faut pas juste travailler sur ses faiblesses, il faut aussi travailler sur ses forces pour évoluer en tant que joueur. Et je pense qu’avec le temps, j’y suis parvenu.

«Il y a encore des choses que je veux corriger. Et je pense que si j’y arrive, il n’y aura que du positif et de meilleurs résultats.»

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