Le Slovène Primoz Roglic a remporté un quatrième titre du Tour d’Espagne, dimanche, égalant ainsi le record de l’Espagnol Roberto Heras.
Roglic a protégé avec succès son avance lors de la 21e et dernière étape de la Vuelta, un contre-la-montre de 24,6 kilomètres. Il n’a été victime d’aucun ennui et son avance de plus de deux minutes n’a jamais été en danger.
Il a terminé le dernier Grand Tour de l’année avec deux minutes et 36 secondes d’avance sur l’Australien Ben O’Connor, qui a mené la course pendant près de deux semaines. Enric Mas a obtenu le troisième échelon au classement général, à plus de trois minutes du vainqueur.
«Je voulais finir le travail. C’était difficile, mais tout s’est bien passé et je suis heureux, a déclaré Roglic. C’est beaucoup de sacrifices. Pas uniquement pour moi, mais pour ma famille et mes proches aussi. J’apprécie vraiment le soutien que j’ai reçu.»
Roglic a pris le deuxième rang du contre-la-montre de dimanche, à 31 secondes du Suisse Stefan Küng, vainqueur de l’étape.
Roglic a égalé les quatre titres de Heras, qui avait triomphé en 2000, 2003, 2004 et 2005. Le Slovène a quant à lui gagné le Tour d’Espagne en 2019, 2020 et 2021 avant sa conquête de 2024.
Un autre Slovène, Tadej Pogacar, a remporté les deux autres Grands Tours cette année, soit ceux de France et d’Italie.
Il s’agissait du premier titre de la Vuelta de Roglic depuis son passage de l’équipe Jumbo Visma à Red Bull Bora Hansgrohe.
Roglic, médaillé d’or aux Jeux olympiques de Tokyo au contre-la-montre individuel, a connu un lent début de Tour d’Espagne, mais il a progressivement réduit l’écart avec O’Connor. Il a finalement volé le maillot rouge de meneur à l’Australien après l’étape de vendredi.
Cette année, la Vuelta s’est conclue par un contre-la-montre plutôt que l’habituelle arrivée discrète à Madrid, où les coutumes du cyclisme exigent que les aspirants au classement général respectent l’avantage du meneur.
Roglic a dit que de signer un cinquième titre de la Vuelta l’an prochain «serait bien. Ce n’est jamais assez, mais quatre, c’est déjà fou».
