PARIS — L’équipe canadienne de soccer féminin a officiellement contesté la sanction de six points de classement imposée par la FIFA en lien avec le scandale d’espionnage impliquant l’utilisation d’un drone aux Jeux olympiques de Paris, lundi.
Un verdict devrait être rendu quelques heures avant le dernier match de la phase de groupes du Canada, mercredi, contre la Colombie.
La FIFA a puni le Canada samedi, et banni l’entraîneuse Bev Priestman ainsi que deux de ses adjoints pour un an, après que des entraînements de la Nouvelle-Zélande aient présumément été espionnés à l’aide d’un drone.
Le processus judiciaire accéléré mis en branle par l’Association canadienne de soccer et son comité olympique a été formellement déposé lundi au Tribunal arbitral du Sport.
«Plus tôt aujourd’hui, le Comité olympique canadien et Soccer Canada ont porté en appel la déduction automatique de six points imposée par la FIFA à l’équipe féminine de l’Association canadienne de soccer au classement du groupe A du tournoi olympique de soccer féminin des Jeux de Paris 2024», pouvait-on lire dans le communiqué du COC.
«Cet appel repose sur le caractère disproportionné de la sanction, que nous considérons comme une punition injuste des athlètes pour des actions qui ne les impliquaient pas, et qui va bien au-delà du rétablissement de l’équité dans le cadre de la partie contre la Nouvelle-Zélande», a-t-on ajouté.
«L’appel a été soumis au tribunal spécial du Tribunal arbitral du Sport, formé à Paris pendant les Jeux olympiques, ce qui permet de traiter le dossier de manière expéditive pendant les Jeux. Afin de préserver l’intégrité de la procédure d’appel, nous attendrons la fin de celle-ci avant d’émettre d’autres commentaires», a-t-on conclu.
Le TAS a indiqué qu’une audience aura lieu mardi, et son comité de trois juges rendra une décision vers midi mercredi.
Le Canada affrontera la Colombie à Nice mercredi soir, et doit connaître son sort avant le début de la rencontre.