TORONTO — Une nouvelle étude démontre que les jeunes Canadiennes sont plus impliquées dans le sport organisé, mais moins que les garçons.
Le ‘signal de ralliement’, commandé par Femmes et sport au Canada, a été réalisé par la société-conseil internationale IMI Consulting.
Plus de 5000 Canadiens, dont 2000 jeunes filles et femmes, ont répondu au sondage.
Le rapport démontre que 63 % des jeunes Canadiennes pratiquent un sport organisé sur une base hebdomadaire, comparativement à 68 % des garçons.
Malgré cela, près de quatre jeunes filles sur 10 ne profitent pas des bénéfices du sport, un chiffre qui grimpe à cinq sur 10 à l’âge de 16 ans.
Les jeunes filles cessent de pratiquer des sports à compter de l’adolescence, en particulier, et le taux de décrochage augmente avec l’âge. D’ailleurs, plus d’une jeune fille sur cinq décrochera du sport à l’adolescence.
Le rapport a identifié quelques motifs pour expliquer cette situation.
Deux filles sur cinq ont rapporté que leur participation sportive avait été affectée en raison des commentaires reçus sur leur apparence, leurs vêtements, ou leurs signes religieux.
Une fille sur deux assure que la pratique d’un sport influence favorablement l’image qu’elles ont de leur corps, bien que le rapport ajoute que la confiance d’une jeune fille sur trois est affectée par les commentaires formulés au sujet de celui-ci.
Près d’une jeune fille sur deux âgée entre 13 et 18 ans considère que son cycle menstruel affecte sa participation sportive.
Femmes et sport au Canada est une organisation sans but lucratif fondée il y a 43 ans qui vise à créer un système canadien de sport et d’activité physique plus équitable et plus juste, en donnant aux femmes et aux filles les moyens de s’épanouir dans et par le sport, tant à titre de participantes actives que de leaders.