Maggie Mac Neil décroche l’argent au 100 m papillon aux Mondiaux aquatiques

La Presse Canadienne
Maggie Mac Neil décroche l’argent au 100 m papillon aux Mondiaux aquatiques

FUKUOKA, Japon — La nageuse canadienne Maggie Mac Neil a décroché la médaille d’argent au 100 m papillon, lundi, aux Championnats du monde aquatiques. 

Mac Neil, de London, en Ontario, a franchi la distance en 56,45 secondes. La Chinoise Yufei Zhang a triomphé en 56,12 secondes, tandis que l’Américaine Torri Huske a complété le podium en 56,61.

« Honnêtement, je suis plus satisfaite de mon classement que de mon temps , a déclaré Mac Neil par voie de communiqué. Évidemment, j’espérais nager plus vite. C’est quelque chose que je devrai améliorer pour l’année prochaine, mais c’est toujours bon de retourner sur la scène internationale.»

Mac Neil, qui est âgée de 23 ans, avait abordé la compétition en étant la championne olympique en titre. 

«C’est ma première médaille d’or aux Championnats du monde», a souligné Zhang, qui a décrit ses rivales, Man Neil, McKeon et Huske comme étant «de vieilles amies». 

Zhang a ajouté qu’elle avait modifié son approche, se retenant dans la première portion de l’épreuve avant «de nager le plus rapidement possible lors des 50 derniers mètres». 

La saison dernière, Mac Neil n’avait pris part à aucune épreuve individuelle aux Mondiaux, car elle avait mis l’accent sur sa santé mentale et physique.

«Je pense que c’est très important de pouvoir prendre du recul, et le fait d’avoir seulement pris part aux épreuves de relais m’a donné une tout autre perspective du sport, a-t-elle mentionné. Le fait d’avoir pu revenir, reprendre confiance et gagner ma première médaille d’or aux Jeux du Commonwealth a été une autre étape importante pour moi. En général, je suis très heureuse des décisions que j’ai prises.»

Par ailleurs, les Canadiennes Kylie Masse et Ingrid Wilm se sont qualifiées pour la finale du 100 m dos, qui aura lieu mardi soir. 

Masse, de LaSalle, en Ontario, a terminé deuxième de sa vague en demi-finales, et fut la quatrième plus rapide au total en vertu d’un temps de 59,06 secondes. Wilm, de Calgary, a pris le troisième rang de sa vague en 59,35. 

«J’ai vraiment hâte à demain », a indiqué Masse, qui avait récolté trois médailles aux Mondiaux de 2022, dont une médaille d’argent au 100 m dos.

L’Américaine Regan Smith fut la plus rapide du 100 m dos avec un chrono de 58,33 secondes. 

Du côté masculin, Qin Haiyang a dominé d’un bout à l’autre le 100 m brasse. 

Qin a décroché la médaille d’or quelques minutes seulement avant que sa compatriote Zhang en fasse autant au 100 m papillon féminin. Après avoir devancé tous les autres nageurs par plus d’une seconde en demi-finales, Qin a laissé tous ses rivaux dans son sillage en finale. 

Il y a eu une triple égalité en deuxième place entre l’Américain Nic Fink, l’Italien Nicolo Martinenghi et le Hollandais Arno Kamming, qui ont tous obtenu des temps de 58,72.  

Plusieurs absents de renom

Cette course a cependant été assombrie par l’absence de plusieurs têtes d’affiche. 

Le Britannique Adam Peaty, le double champion olympique et détenteur du record mondial sur la distance, est en sabbatique et brille par son absence au Japon. Il a déclaré en entrevue qu’il a pris une pause «pour se refaire une santé mentale».  

Peaty est l’un des meilleurs nageurs dans sa discipline et détient 19 des 20 meilleurs temps au 100 m brasse. Son record est de 56,88 secondes. 

Par ailleurs, les Américaines Kate Douglass et Alex Walsh, qui sont coéquipières à l’Université de Virginie, ont réussi le doublé au 200 m QNI féminin, devant la Chinoise Yu Yiting. C’était la première fois que deux nageuses américaines accomplissaient cet exploit aux Mondiaux aquatiques. 

La Canadienne âgée de 16 ans Summer McIntosh aurait été la favorite dans cette épreuve, mais elle a choisi de ne pas y participer en raison d’un conflit d’horaires. McIntosh s’est contentée de la quatrième place au 400 m libre dimanche — elle a cédé du même coup son record mondial à l’Australienne Ariarne Titmus. McIntosh détient déjà la marque au 400  m QNI, établie plus tôt en 2023 à 4:25,87. 

L’Italien Thomas Ceccon a gagné le 50  m papillon, une épreuve qui ne fait pas partie du programme olympique, en 22,68. Il a devancé au muret le Portugais Diogo Matos Ribeiro (22,80) et le Français Maxime Grousset (22,82).

Plusieurs grands spécialistes du papillon sont absents à Fukuoka, dont l’Américain Caeleb Dressel et le Hongrois Kristof Milak. Dressel a été incapable de se tailler une place au sein de l’équipe américaine après avoir pris une longue pause, tandis que Milak a indiqué être en mauvaise forme — physique ou mentale.

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