MLB: Avec cinq grands chelems en huit matchs, les Brewers ont renversé une tendance

Steve Megargee, The Associated Press
MLB: Avec cinq grands chelems en huit matchs, les Brewers ont renversé une tendance

Il y a un peu plus d’une semaine, les Brewers de Milwaukee semblaient toujours connaître des difficultés lorsqu’ils plaçaient trois coureurs sur les sentiers. Ce détail pourrait étonner les plus récents rivaux des meneurs de la section Centrale de la Ligue nationale.

Les Brewers ont frappé cinq grands chelems lors de leurs huit derniers matchs. Le plus récent a été l’oeuvre de Brice Turang, qui est venu couronner une explosion de sept points en quatrième manche dans un gain de 7-1 face aux Cubs de Chicago dimanche.

«Nous avons procédé à un énorme ajustement avec les coussins occupés», a badiné le gérant Pat Murphy après la rencontre.

«C’est un plan secret — comment frapper des circuits avec les buts remplis. Ça marche. Nous l’avons acheté. C’est une recette qui était en ligne, et nous avons mis la main dessus.»

Dans l’histoire du baseball majeur, une seule équipe avait réussi à frapper cinq grands chelems dans un intervalle de huit parties. Il s’agit de l’édition 2020 des Padres de San Diego, dont l’exploit leur avait valu le surnom de «Padres de Slam Diego».

Les Brewers dominent le baseball majeur avec six grands chelems cette saison. Les Giants de San Francisco, les Dodgers de Los Angeles et les Orioles de Baltimore ont entamé la journée de dimanche avec cinq circuits avec les coussins tous occupés.

Le grand chelem de Turang était le cinquième des Brewers dans un intervalle de sept présences au bâton avec les buts remplis. En huitième manche, Turang s’est de nouveau présenté avec les coussins tous occupés mais il a été retiré sur trois prises.

Il s’agit d’un spectaculaire renversement de situation pour une équipe qui affichait une moyenne collective de ,164, avec un circuit lors de ses 64 premières opportunités avec les coussins tous occupés.

Turang est celui qui a amorcé cette vague de grands chelems en neuvième manche d’une défaite de 6-4 à San Diego le 22 juin. Lundi dernier, le grand chelem de Rhys Hoskins en sixième manche a donné l’avance aux Brewers de manière définitive, dans un gain de 6-3 contre les Rangers du Texas.

Jake Bauers a claqué un grand chelem deux jours plus tard, dans une victoire de 6-5, en 10 manches, contre les Rangers. La recrue Jackson Chourio a frappé son premier grand chelem en carrière, vendredi, pour guider les Brewers vers un gain de 4-2 contre les Cubs.

Ç’a de nouveau été le tour de Turang dimanche. De ses 12 circuits en carrière, Turang en compte trois avec les buts remplis.

Turang a rendu hommage à ses coéquipiers qui se rendent sur les buts devant lui.

«Pour cogner un grand chelem, vous devez d’abord remplir les coussins», a noté Turang.

«Les gars sont sur les sentiers et nous avons des présences au bâton de qualité. Nous essayons de frapper la balle avec force et nous avons cogné quelques grands chelems. C’est amusant, mon ami.»

Les Brewers ont plus de succès que lors des récentes saisons lorsque vient le temps de placer des coureurs sur les sentiers.

Les Brewers ont complété la rencontre de dimanche au cinquième rang dans les Ligues majeures au chapitre de la moyenne au bâton (,255) et au quatrième échelon pour la moyenne de présence sur les buts (,332).

L’an dernier, les Brewers ont terminé au premier rang dans la section Centrale de la Ligue nationale malgré le fait qu’ils se soient classés 23es pour la moyenne au bâton (,240) et 17es pour la moyenne de présence sur les buts (,319).

Les Brewers marquent en moyenne 4,8 points par match, en hausse par rapport à leur moyenne de 4,5 points la saison dernière.

«Je pense que notre attaque est pas mal dynamique», a déclaré Christian Yelich, qui a frappé un circuit de deux points dimanche.

«Nous avons des joueurs athlétiques à travers tout le rôle des frappeurs — de la vitesse, des gars qui sont vraiment rapides, des gars qui peuvent frapper avec puissance, des gars qui comptent plusieurs cordes à leur arc. Nous ne cessons jamais de batailler pendant le match, de mettre de la pression sur l’autre équipe. Ça peut arriver à n’importe quel moment du match. Ça arrive vite. Il ne faut que quelques lancers pour avoir un chiffre bizarre au tableau indicateur.»

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