Les juges qui ont réduit la sanction pour dopage infligée à Paul Pogba ont suggéré que le footballeur aurait dû porter une plus grande attention aux traitements reçus en Floride, a indiqué lundi le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Pogba a subi un test positif l’an dernier, mais les arbitres ont spécifié, dans un communiqué envoyé lundi par le TAS au sujet du jugement rendu vendredi, qu’il était «non intentionnel et le résultat de la prise erronée d’un supplément prescrit par un médecin de Floride».
Les trois arbitres du TAS ont réduit la suspension de quatre ans imposée par un tribunal antidopage italien l’an dernier à une suspension de 18 mois qui viendra à échéance en mars prochain.
Le milieu de terrain français « avait reçu l’assurance que le médecin, qui disait avoir traité plusieurs athlètes américains et internationaux de haut niveau, connaissait les exigences antidopage auxquelles devait se conformer M. Pogba», lit-on dans ce communiqué.
Le tribunal précise cependant que Pogba n’est pas sans faute et qu’il aurait dû porter plus grande attention au traitement dans les circonstances.
Les avocats du Français exigeaient que la suspension soit réduite à un an, ce qui aurait permis à Pogba de reprendre immédiatement le football.
Pogba pourra reprendre l’entraînement avec la Juventus de Turin à compter de janvier.