Paul Skenes est en feu et le temps à l’extérieur du Globe Life Field y faisait écho un peu, les thermomètres s’approchant de 40 degrés Celsius,
Mardi, le droitier de 22 ans des Pirates de Pittsburgh sera le partant de la Nationale au match des étoiles, après seulement 11 départs dans les grandes ligues.
La classique estivale a 91 ans, et jamais un joueur n’y a participé en ayant disputé si peu de matches dans le baseball majeur.
Skenes compte notamment sur un tir mélangeant les atouts d’une balle fourchette et d’une cassante.
«Il est un cas très intrigant, a dit le gérant de la Nationale Torey Lovullo, des Diamondbacks de l’Arizona. C’est un honneur pour moi de prendre place à ses côtés.»
Skenes a été le tout premier choix au repêchage l’an dernier, quelques semaines après avoir aidé LSU à remporter le titre de la NCAA.
Il a une fiche de 6-0 et une moyenne de 1,90. En 66 manches et un tiers, il a retiré 89 frappeurs au bâton et n’a donné que 13 buts sur balles.
Le premier à l’affronter au stade des Rangers sera Steven Kwan des Guardians de Cleveland, le meneur du baseball majeur avec une moyenne au bâton de ,352.
«On voit du talent comme ça une fois par génération, a dit le voltigeur de gauche. Il a beaucoup de pression et probablement que des gens aimeraient le voir échouer, mais il continue d’avoir du succès. Il a aussi l’air d’être très apprécié de ses coéquipiers.»
Athlète de six pieds six, Skenes a déjà livré deux sorties d’au moins six manches où il n’a pas alloué de coup sûr.
Skenes totalise 75 tirs où la balle a atteint 100 milles à l’heure, de très loin un sommet chez les partants du baseball majeur.
En deuxième place se trouve Jose Soriano des Angels de Los Angeles, avec 36.
Il a une moustache qui lui donne un look d’antan, tandis que sa copine est une gymnaste qui est également une star des médias sociaux (Olivia Dunne).
Originaire de la région de Los Angeles, il est allé à l’école secondaire El Toro, d’où viennent aussi Nolan Arenado et Matt Chapman.
À l’origine lanceur et receveur avec Air Force Academy, il est devenu un artilleur à temps plein l’an dernier seulement, avec LSU.
«Ils ont arrêté de m’envoyer dans les exercices au bâton, a dit Skenes. Je voulais continuer de frapper, mais je dirais que le potentiel était beaucoup plus grand comme lanceur. J’ai donc laissé ça de côté un peu.»
Skenes a récolté trois gains au PNC Park et trois autres dans les stades adverses.