DÉTROIT — Le lanceur partant des Tigers de Detroit Eduardo Rodriguez s’est prévalu de sa clause de non-échange pour bloquer une transaction qui l’aurait envoyé aux Dodgers de Los Angeles, mardi.
«[Refuser] une chance de rejoindre une équipe avec des gars qu’il connaît, au sein d’une équipe qui joue pour un championnat, c’est surprenant», a lancé le gérant des Dodgers, Dave Roberts, après la date limite des transactions.
Les Dodgers et les Tigers ont trouvé un terrain d’entente, mais les Tigers, en difficultés cette saison, ont été incapables de procéder en raison du contrat de Rodriguez.
Le gaucher de 30 ans peut décider de mettre un terme à son contrat de cinq ans et de 77 millions $ US après la Série mondiale. Il peut évidemment choisir de poursuivre son entente, qui lui permettra de toucher 18 millions $ en 2024, 16 millions $ en 2025 et 15 millions $ en 2026.
Rodriguez montre une fiche de 6-5 et une moyenne de points mérités de 2,95 cette saison. Son dossier en carrière est de 75-49.
«Ses performances aideraient toutes les équipes du baseball», a avancé le directeur général des Tigers, Scott Harris.
Raisons familiales
Rodriguez s’est ressaisi cette saison après avoir revendiqué une fiche de 5-5 en seulement 17 départs l’année dernière. C’était sa première campagne avec les Tigers après avoir profité d’un beau parcours avec les Red Sox de Boston pour obtenir ce lucratif contrat.
«Nous sommes excités qu’Eduardo reste, a dit Harris. Il a lancé un message fort qu’il aime ça, ici.»
En juin de l’année dernière, Rodriguez a informé les Tigers qu’il n’allait pas être de retour avec l’équipe pour des raisons familiales. Il est revenu plus tard au cours de l’année et a été l’un des lanceurs de confiance pour reconstruire l’équipe cette saison.
«Nous pensions avoir beaucoup à offrir, mais évidemment, pour des raisons familiales, nous n’avons jamais eu l’occasion de parler à Eduardo, a expliqué le président aux opérations baseball des Dodgers, Andrew Friedman. Mais nous avons pu parler à son agent à plusieurs reprises. Nous aurions aimé qu’il nous rejoigne, mais il est difficile pour nous de critiquer des raisons familiales.»