Une sanction maintenue et des déceptions pour le Canada aux Jeux olympiques de Paris

La Presse Canadienne
Une sanction maintenue et des déceptions pour le Canada aux Jeux olympiques de Paris

PARIS — Le scandale d’espionnage touchant l’équipe de soccer féminin n’a pas fini de faire couler de l’encre. Il a de nouveau jeté de l’ombre sur la journée du Canada aux Jeux olympiques de Paris, mercredi, puisque le Tribunal arbitral du sport (TAS) a maintenu la déduction de six points imposée par la FIFA en début de tournoi.

L’unifolié s’est retrouvé dans l’embarras lorsqu’un analyste de l’équipe de soccer féminin a été surpris en train de capter des images d’une séance d’entraînement de l’équipe néo-zélandaise, avant même le début de la quinzaine.

La FIFA a suspendu trois entraîneurs canadiens pour un an, dont l’entraîneuse de l’équipe féminine Bev Priestman, et Soccer Canada a écopé d’une amende de plus de 300 000 $. Le Comité olympique canadien (COC) a porté la décision en appel, mais n’a pas eu gain de cause.

Le tribunal spécial du TAS, qui a révisé ce dossier, a indiqué qu’il publiera les motifs justifiant son verdict à une date ultérieure.

Malgré cette sanction, les Canadiennes, championnes en titre, peuvent toujours espérer poursuivre leur route puisqu’elles ont remporté leurs deux premiers matchs contre la Nouvelle-Zélande et la France.

Pour y parvenir, elles devront absolument gagner leur troisième et dernier affrontement de la ronde préliminaire mercredi après-midi contre la Colombie.

Cette décision du TAS n’a pas été la seule déception pour le clan canadien, mercredi. La Québécoise Tammara Thibeault, troisième au monde et troisième tête de série de la compétition chez les 75 kg, a été éliminée dès son premier combat de boxe par Cindy Winner Djankeu Ngamba, de l’équipe olympique des réfugiés.

Thibeault, qui visait ouvertement la médaille d’or, avait remporté ses 25 combats précédents et était championne du monde en titre. Le Canada n’a pas gagné de médaille aux JO dans cette discipline depuis l’argent de David Defiagbon, à Atlanta, en 1996.

À la piscine, les Canadiennes Caeli McKay et Kate Miller ont quant à elles terminé en quatrième place à l’épreuve synchronisée de plongeon à la plate-forme de 10 mètres. Elles étaient à moins de cinq points du bronze.

McKay, qui avait également pris le quatrième échelon trois ans auparavant aux Jeux de Tokyo en compagnie de la Québécoise Meaghan Benfeito, a d’ailleurs qualifié ce nouveau résultat de «crève-cœur».

Les deux Canadiennes ont récolté 299,22 points au terme de leurs cinq sauts. Les Chinoises Yuxi Chen et Hongchan Quan ont gagné avec 359,10 points. Les représentantes de la Corée du Nord Jin Mi Jo et Mi Rae Kim ont suivi avec 315,90 points, puis les Britanniques Andrea Spendolini Sirieix et Lois Toulson ont complété le podium avec 304,38 points.

La journée du Canada pourrait toutefois se terminer sur de bonnes notes puisque le Montréalais Ilya Kharun doit participer à la finale du 200 m papillon en soirée. Il avait été le troisième nageur le plus rapide en demi-finales.

Kelsey Wong et Sydney Pickrem tenteront pour leur part de se qualifier pour la finale au 200 m brasse féminin, ce que Summer McIntosh a réussi au 200 m papillon en matinée.

L’athlète de 17 ans a déjà été sacrée championne du 400 m quatre nages individuel et a enfilé la médaille de bronze au 400 m style libre.

Avant les compétitions en soirée à Paris, le Canada comptait six médailles, dont deux d’or et deux d’argent.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires