Si les Panthers échappaient le match ultime contre les Oilers, lundi, ils deviendraient le premier club depuis la Deuxième guerre mondiale à s’incliner après avoir mené 3-0 en finale de la coupe Stanley.
«C’est probablement le plus gros match dans la ligue depuis bon nombre d’années», a dit Matthew Tkachuk, des Panthers.
«Il n’y a pas de contexte plus excitant pour un joueur de hockey», a fait valoir le capitaine de l’équipe, Aleksander Barkov.
La Floride se trouve devant une situation de gloire ou de honte, au match numéro 2464 de son existence.
La dernière fois où un club a surmonté un déficit de 0-3 pour soulever le trophée, l’année était 1942 et l’équipe les Maple Leafs de Toronto.
«La manière où nous en sommes venus à ce point-ci n’a pas d’importance, a dit Tkachuk. Tout va se jouer pendant un seul match, à la maison. Comment ne pas en être exalté? C’est une occasion incroyable.»
Les Panthers ont dominé 11-4 pour les buts pendant trois matches, puis Edmonton a fait la loi 18-5 depuis ce temps.
Ce sera la 18e fois où une finale a besoin d’un septième match.
L’équipe à domicile a triomphé 12 fois, mais les visiteurs ont eu le dernier mot lors des trois derniers matches du genre.
«Tout le monde peut faire toutes sortes d’analyses du genre ‘ils ont le ‘momentum’ et nous sommes en mode défense », a dit Kyle Okposo, des Panthers. Ça se résume au fait que nous allons être définis par le prochain match.»